Les radios associatives obtiennent le maintien des crédits du FSER au niveau de 2024 !
Ce mardi 29 octobre 2024 lors des questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale, le Ministre délégué au Budget et aux Comptes publics Laurent Saint-Martin a affirmé que le gouvernement rétablirait les crédits du FSER au niveau de ceux pour l’année 2024.
L’Association Les Locales, regroupant la CNRA (Confédération Nationale des Radios Associatives) et le SNRL (Syndicat National des Radios Libres), remercie Madame la députée Béatrice Bellamy (Horizons & Indépendant) d’avoir porté la voix des radios associatives sur les bancs de l’Assemblée-Nationale. Dans une question au gouvernement adressée à Monsieur Laurent Saint-Martin, Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du Budget et des Comptes publics, Madame Bellamy a rappelé l’inquiétude partagée des radios associatives face à la baisse de près de 10,4 millions d’euros du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) dans le Projet de Loi de Finances 2025, soit une réduction de près de 30 % de leur dotation.
Lors de son intervention, Madame la députée Bellamy a souligné l’opposition unanime et transpartisane de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation, exprimée le 22 octobre dernier, lors de l’audition de Madame la Ministre de la Culture. La Commission a également adopté un amendement rectificatif augmentant de 12 millions d’euros les crédits prévus pour le FSER 2025, témoignant ainsi d’un soutien collectif en faveur de l’expression radiophonique associative.
En réponse, Monsieur le Ministre Laurent Saint-Martin a affirmé l’importance du FSER pour l’existence des radios associatives locales et annoncé que le gouvernement s’engageait à maintenir les crédits du FSER au niveau de ceux alloués en 2024, répondant ainsi aux inquiétudes exprimées par le secteur de la radio non-commerciale.
Les Locales, la CNRA et le SNRL, saluent cette décision du gouvernement, qui marque un signal fort pour la pérennité des radios non commerciales.
D’ores et déjà, notre association sollicite un rendez-vous avec le gouvernement et les services du Ministère de la Culture afin d’échanger sur les modalités de cette remise à niveau des crédits du FSER, essentielle pour le développement et la préservation de la diversité radiophonique en France.
Nous restons mobilisés. Nous remercions encore les radios partout sur le territoire pour leur formidable mobilisation !
L’exposition a lieu à la Maison du Protestantisme, du 3 au 23 septembre 2024.
» J’ai rencontré Marie-Claude Busso, la mère de Christine pour une interview, diffusée sur Radio Alliance Plus, vendredi 6 septembre et disponible en podcast. Elle était à Nîmes pour exposer une centaine de tableaux de sa fille, témoigner de son talent et dire l’importance de la peinture dans sa vie. Ces échanges m’ont touchée et je partage avec vous quelques extraits figurant sur son site ainsi que ses tableaux. »
Christiane Hervaud, productrice RA+
Après 5 ans d’études aux Beaux-Arts de Saint-Étienne, elle se lance à corps et à cœur perdus dans une recherche picturale personnelle. Seule, loin des remous et des modes, en proie à une passion unique et dévorante, elle travaille sans relâche, acharnée, concentrée sur son monde intérieur qu’elle peuple de personnages très particuliers avec lesquels elle se plaît à dialoguer. Un monde onirique et merveilleux, incarnation de la lumière et du rêve. « Je veux une peinture qui apaise et qui console », écrit-elle.
11 juillet 1967 : Naissance à Mont Saint Martin (54).
1982-1985 : École de danse classique à Lyon et études secondaires par correspondance.
1985-1987 : Cours d’histoire de l’art à la Faculté de Lyon.
Octobre 1987 à fin 1992 : École des Beaux-Arts de Saint-Étienne.
A partir de 1993 : recherches personnelles, peinture, dans l’isolement de son atelier, à Saint-Étienne.
Novembre 2006 à décembre 2008 : cancer et soins palliatifs.
Laurent Danchin, écrivain, commissaire d’expositions, spécialiste de l’art brut et singulier a aimé le travail de Christine Busso et a accepté d’aider à le faire connaître. Voici des extraits de ses échanges, par mails, avec Marie-Claude Busso, maman de l’artiste, alors qu’il était gravement malade, en 2015 et 2016. Il est décédé en janvier 2017.
« Chère Madame,
J’ai reçu hier votre courrier, avec les très belles photos des œuvres de votre fille (je vous les renverrai si vous le désirez mais si je peux les garder, cela me permet de montrer son travail autour de moi). Même impression : sensibilité, finesse, raffinement même et culture complexe, donc un univers où on peut se perdre et rêver. C’est une grande artiste et ses écrits, d’une très bonne tenue, montrent une personne au monde intérieur d’une grande richesse et d’une belle exigence aussi, à la limite du mysticisme. On sent qu’elle était sur un chemin qui était loin d’avoir développé tout ce qui était en elle, et elle le savait…
Accablée sans répit par une série de malheurs, dont la mort du père, par suite d’une effroyable et honteuse erreur médicale couverte lâchement par la Faculté, est un des épisodes les plus tragiques, elle poursuit, comme tous les vrais créateurs, contre vents et marées, après avoir dû interrompre une première carrière de danseuse, sa mission de « désignée », à la recherche de son Graal personnel, « produire la musique-couleur », alliance de la musique et de la peinture, pour « donner corps au rêve » et rejoindre « le chant et la peinture des anges » au Paradis, et apporter aux hommes et au monde « Beauté – Consolation – Lumière ».
Finalement, elle laissera après sa mort, à 41 ans, foudroyée par un cancer qui l’aura torturée comme une montée au Calvaire pendant trois ans, une œuvre savante, subtile et cultivée se déroulant par cycles, dont sa mère se faisant l’exégète, par un habile usage d’extraits de ses carnets d’atelier, s’efforce de déchiffrer les secrets, souvent proches de l’ésotérisme. Certains passages de ces carnets sont plus beaux, car d’expression plus raffinée, que les meilleurs morceaux des écrits d’Aloïse Corbaz, la grande mystique de l‘art brut…
En tout 1300 à 1500 travaux, réalisés en vingt ans – pastels, aquarelles, peintures, feuilles mortes peintes ou papiers froissés, sans compter les croquis et quelques sculptures, dont une monumentale : le produit, souvent magnifique, d’un parcours, hélas, trop chaotique et contrarié pour avoir pu se développer harmonieusement jusqu’à son épanouissement naturel.
Bravo à la mère de Christine d’avoir eu l’endurance de tirer de l’oubli ce petit trésor de l’histoire de l’art et honte à ceux qui n’ont pas su, ou pas voulu, au bon moment, encourager son auteur et assurer sa promotion. »
Laurent Danchin
Le festival Agir pour le vivant retrouve, pour sa cinquième édition, ses lieux de prédilection à Arles du lundi 26 août au samedi 31 août. Entre la chapelle du Méjan, le café L’Entrevue, la librairie Actes Sud ou encore la place Voltaire, on échange, on réfléchit, on se rassure peut-être aussi, par le collectif.
Programme chargé pour le mercredi 28, journée autour du thème « Vers une propriété collective ». Dès 07h30, le jardin du théâtre antique accueille des rituels matinaux, ce jour autour des esprits du vent, avant que le public migre vers l’Entrevue pour un café avec la philosophe Catherine Malabou. Les échanges ont commencé depuis une demi-heure quand nous arrivons. Que voulez-vous ? Il fallait bien jouer l’Arlésienne tout en rendant hommage au quart d’heure Nîmois à l’occasion de ce trajet !
Catherine Malabou annonce « Il n’y a pas eu de Révolution », titre de son dernier ouvrage et thème de ce temps de discussions. L’occasion de découvrir ou de repenser les idées de P.J. Proudhon, tout en rencontrant cette philosophe féministe et critique des dominations. Déconstruire le mythe, « l’arnaque de la Révolution Française » selon laquelle nous sérions égaux, selon laquelle les pauvres pourraient accéder à la propriété. Le programme pourrait en freiner certains mais le dialogue est accessible : il n’est que 09h30, on remarque que le délai d’action de la caféine est pris en compte par l’invitée. Un temps de questions-réponses vient conclure l’heure. Étonnamment, face à ce sujet qui pourrait sembler universitaire, les interventions sont personnelles, presque confidentielles. On s’interroge sur la capacité d’élever des enfants libres, on évoque ses expériences, ses peurs. Catherine Malabou répond sans jamais oublier de glorifier les questions, prenant plusieurs minutes pour rappeler la différence entre individualisme et individualité, là où le premier nuit au collectif quand le second peut le nourrir. Je comprends à cet instant que le projet-même du festival tient peut-être dans cette idée. Penser ensemble le vivant à partir de l’intime.
10h, pousser les portes de la librairie d’Actes Sud pour une rencontre avec l’écrivaine Juliette Rousseau. Le terme « safe place » m’agace un peu de par son utilisation excessive ces dernières années. Pourtant, aucun autre mot ne me vient en tête pour définir ces 90 minutes avec l’autrice de « Péquenaude ». Il est important, je crois, de préciser que la modération était assurée par Nelly Pons, tant sa présence, sa voix et ses émotions ont participé à ce moment. Écrire la ruralité au travers du récit de soi, la réciproque étant sûrement plus juste. La poésie issue des extraits lus tout autant que les échanges ont entraîné les larmes et les rires. Les sanglots dans les voix n’étaient pas retenus, ni du côté du public, ni du côté des intervenantes. L’intime a, finalement, créé un récit collectif autour du saccage par la modernisation de l’agriculture de ces campagnes, du remembrement des années 70 qui a finalement démembré et conduit à la destruction de ces lieux de vie.
Les rendez-vous prennent une pause le midi, l’occasion de monter à l’étage de la chapelle du Méjan pour y découvrir l’exposition du photographe Nicolas Floc’h « Fleuves océan, le paysage de la couleur Mississippi », présentée à l’occasion des Rencontres d’Arles. Paysages en noir et blanc accolées à des camaïeux subaquatiques panoramiques. Au total, 224 points de couleur d’eau suivant l’itinéraire du cycle de l’eau. Catalogue Pantone naturel et hypnotique.
Une table ronde nommée « Contre la privatisation » réunissait pendant 2 heures Anne-Laure Delatte, chercheure en économie au CNRS, Nicolas Da Silva, économiste, et Mickaël Correia, journaliste à Médiapart. L’échange avait des chances d’être difficilement intelligible pour l’auditoire. Mais, une fois encore, c’est par l’énonciation d’exemples concrets et autobiographiques que chacune et chacun a pu penser aux manières de contrer la complicité de l’État et du capital par un contrôle citoyen et démocratique.
Une des spécificités d’Agir pour le vivant réside dans ses Assemblées, à ciel ouvert, place Voltaire. Entre deux terrasses de cafés, tout le monde peut entendre ce qui se dit aux micros entre 17h30 et 19h30. « Prendre soin de notre parole commune » était le thème de cette assemblée du vivant du mercredi. La foule était présente face à Marina Garcés, philosophe, Maxime Ollivier, activiste pour la justice sociale et climatique, et Gérald Garutti, fondateur et directeur du Centre des Arts de la Parole. Le programme annonçait une tentative de réponse à la question : Comment dialoguer avec celle ou celui qui ne pense pas comme soi ? Certes, des clefs ont été distribuées : la pièce de théâtre comme tiers, le jeu de rôle pour se mettre à la place de l’autre, … Et puis, dans la continuité de cette journée, ce sont finalement les récits de celles et ceux qui ont osé prendre la parole, participer à l’assemblée en racontant ce qu’elles et ils étaient, qui ont résonné le plus fort. Se raconter, se délester quelques minutes de la peur de dire qui l’on est, enrichir le débat en parlant de ce qui, par habitude, se tait.
Le temps du retour en train pour se dire que les mots matinaux de Catherine Malabou était un préambule idéal à cette journée. Le collectif et les individualités n’ont de cesse de se bouleverser.
Agir pour le vivant a lieu jusqu’au samedi 31 août à Arles, n’hésitez pas à aller découvrir la programmation sur le site du festival !
Texte et photos de Channel Roig
Le mardi 16 juillet avait lieu la conférence de presse de la douzième édition de L’Expo de Ouf ! qui, chaque année, anime les quartiers Gambetta/Richelieu/Mont Duplan à travers le street art (mais pas que) ! L’occasion pour l’équipe de l’association de présenter le programme de ce rendez-vous qui se déroulera à partir du 26 août jusqu’à fin décembre avec, comme date clef, le 07 septembre pour le vernissage.
Une édition nommée « Prendre la température », dont Laurent Kilani, directeur artistique, écrivait dans l’édito il y a plusieurs mois « Tout devient de plus en plus chaud non ? La planète, les rapports sociétaux, l’état culturel en France … ». Entre temps, les événements politiques se sont accélérés et ont laissé entrevoir une fièvre. Oui, les lieux culturels ont eu chaud. C’est avec le rappel de ces dernières semaines qu’a débuté la conférence de presse. Le rappel, également que « prendre la température » est lié au fait de prendre soin, à sa nécessité. Celle de faire du lien aussi, de rentrer en discussion pour faire société. Ici, au 8 rue Enclos Rey, avec les habitants de ce quartier prioritaire de la ville entre autres. Sans jamais oublier de stipuler que nous sommes des êtres de culture artistique.
« Prendre la température », c’est se rendre compte que la planète est en surchauffe. Alors, les enjeux environnementaux sont partout dans cette édition. Pensés dans la sélection des artistes, dans l’accueil du public, dans la consommation provoquée par une exposition, dans la communication d’un événement de cette envergure. C’est pourquoi, cette année, la charte graphique, les affiches, diffèrent des années précédentes. Réalisées par un artisan local, avec des produits anciens, sur du papier recyclé, avec une impression économe en encre. Sobres et directes, elles pourront être customisées par le public lors d’ateliers, laissant la place à l’appropriation de l’événement par les habitants du quartier.
Du côté du programme, cette année encore sera riche ! 9 artistes réaliseront des fresques sur les murs des quartiers (Brokovitch, Mademoiselle M., Cécile Aurégan, Clémentine Chambon, Rémi Tournier, Reano Feros, Némo, Grumo & Supocaos). Adieu bombes de peintures ! Bonjour rouleaux, pinceaux et reverse graffiti, toujours dans l’objectif d’une réduction des déchets.
L’expo collective, qui se trouvera sur les murs intérieurs du Spot, réunira quant à elle une trentaine d’artistes à partir du 09 septembre !
Nouveauté cette année : « La Chauffe de Ouf ». 15 jours de mise en œuvre, de présentation et médiation ponctués de rendez-vous joyeux, collectifs et intergénérationnels ! Des repas rencontres, des parcours tracés par des QR Code pour découvrir les fresques et des témoignages, des ateliers (customisations des affiches, confection d’œuvres, répétitions de flashmob…), concerts… Tous les détails de la programmation sont à retrouver, incessamment sous peu, sur le site du Spot !
Reposez-vous pendant l’été car, le 07 septembre, il faudra être prêt à danser ! Le soir de l’inauguration, la rue Enclos Rey se transformera en une guinguette survoltée : performances artistiques, DJ sets, aux platines le collectif Maraboutage venant tout droit de Marseille et, évidemment, une multitude de surprises !
D’ici là, restez à l’affût : il se pourrait bien que l’Expo de Ouf ! 12 soit présente dans plusieurs émissions sur Radio Alliance Plus !
Texte de Channel Roig
Photos de Sylviane Wichegrod Maniette
Nous sommes heureux de vous annoncer que vous pouvez désormais écouter Radio Alliance Plus en direct sur la plateforme Ecouterlaradio.fr ! Un site qui, très prochainement, évoluera en applications mobiles sur Google Play & l’App Store : une occasion supplémentaire pour écouter vos émissions en direct partout, tout le temps !
Mai de 20 joves nimesenc de 16 a 22 ans, an participat divendres a d’escambis del Y4 GREEN ERF ( Youth For Green Euro Regio Future), presentant lo Pacte verd europenc. Pretzfachs o defis de relevar per deman al subjecte del rescalfament climatic, de la gestion de l’aiga e del desvelopament duradís non mancan pas, aquò sabètz ? Coma far passar lo messatge als joves ciutadans ?
En aquel caud jorn de solstici d’estiu, los delegats per l’Euròregion Pirenèus- Miegterranea, Clara Sarda Vergès e Sergio Marin Zapata an desrotlat un vintenat de panèls informatius dins una sala de classa de l’escòla de l’astre 2d. Organisan, en partenariat amb la Maison de l’Europe a Nimes, la CCI e Nîmes Métropole un après dinar de dialòg e d’informacion pels joves sortits sens diplòma del sistema educatiu «classic». Van commençar per un pichòt torn de paraula puèi un quizz sul pèga-aurelha (telefonet) dels participants sus l’istòria de l’Union Europenca’( sa devisa ? Units dins la diversitat, nombre de pais ? programmas Erasmus, conèissètz? Darnièr pais dintrat ? Etc per vèire se la com passa ben.
Bidèl, Sofia, Zahra, Enzo o Rachmi se lançan un balon oval per faire un torn de presentacion e dire son rapòrt als cambiaments climatics, risolièrs o dramatics, aquí dins lo pais de Nimes. D’unes son un pauc inquiets de çò qu’entendon dins las cansons de rap de sos artistas o influençaires favorits, d’autres sabon que lo temps, l’agricultura e d’unas industrias son jà perturbadas. Mai la màger part non conèis pas encara las politicas environamentalas o los mejans mès en òbra per l’Euròregion al nivel local per luchar- entre altras- contra la deperdicion energetica, la deforestacion, lo cambiament climatic, la pollucion lumenosa o lo risc del tròp o del gastatge d’aiga.
Los intervenents locals, Rémi Blazin de la CCI30 sus la filièra bòsc e sas formacions en aprentissatge (calfatgistas, forestièrs, cagadors secs, agents de seguretat civila, eco construccion, numeric etc) los interessan.
Mai las videòs de Audrey Latapie, de Nimes Métropole sus los risques d’aigatge los enfachinan e fan reagir : las bruscas e espectacularas inondacions de Nimes en 1988 puèi 2002, lor fan dire qu’es important de ben amenatjar lo territòri e préner suenh de la planeta! Lo plan PAPI 3 de bastison de restancas es tanben una sorga d’emplecs de bon saber, mai pas solament ( se pòt parlar de totes los tecnicians que contraròlan los rius e la qualitat de las aigas al nivel agronomic e industrial) e serà preciós per l’avenidor e una melhora gestion publica de la ressorga en aiga.
Clara lor demanda enfin de qué los fa reagir mai entre las 6 problematicas joslevadas per l’Euròregion : son mai que mai las questions dels transpòrts en commun agratís e del reciclatge de las baterias. Las energias renovelablas e la biodiversitat passan en tèsta tanben, davans los transpòrts en commun lindes , multimodals o l’economia circularia o lo reciclatge dels vestits o dels carris electrics.
Amb un budgecte ambiciós de 186 millions d’€ sus mai d’unas annadas (fins a 2028) , las accions pòdon pasmens èstre ambiciosas. Alara qué faire per assabentar encara los joves de çò que se fa jà e çò encara possible ?
Coma far passar lo messatge a totes ? En postar messatges suls rets socials ?
En faire apel a d’influençaires o d’estelas de l’espòrt? En contunhar de participar als escambis de l’ADRET que se tendràn una dimenchada d’octòbre en terras catalanas o a las Balears ? E perqué pas ? Lança Michael Stange, director de la Maisone de l’Europe a Nimes. Presenta las accions d’escambis escolaris o tanben pels adults que met en plaça son estructura e prepausa a qual vòl de se marcar tré uèi per perseguir l’aventura. Trobam-nos a la davalada !
Entresenhas
#EUinMYRegion
animation@europedirectpyrenees.eu
Pendant une semaine, du 04 au 08 juin, le quartier Gambetta a pensé l’écologie. En effet, le premier festival d’écologie populaire nîmois, organisé par le Bar du Midi et le Spot, a réuni de nombreuses associations et personnes plus ou moins engagées dans les problématiques environnementales autour de la question « Comment reprendre le pouvoir sur notre alimentation ? ».
Il y avait les pros certes, celles et ceux qui connaissent les chiffres et œuvrent au quotidien pour une meilleure justice climatique. Mais pas que ! L’idée même du festival des Vers du Ter-Ter, de l’écologie populaire, était de donner la parole et de proposer divers ateliers, conférences, rendez-vous ludiques aux populations les plus touchées par le déréglement climatique dont la parole est souvent la moins relayée : les habitant.e.s des quartiers prioritaires des politiques de la ville. Manque d’espaces verts, mauvaises isolations thermiques (lire rapports de l’ANRU), îlots de chaleur urbains (lire thèse de Xavier Foissard), … Une accumulation qui lèse celles et ceux qui vivent dans ces quartiers, dont fait partie le quartier Gambetta à Nîmes.
Dès l’inauguration du festival, les nîmois.e.s étaient là. Une présence qui n’a pas faibli jusqu’au samedi 8 juin. Une quinzaine d’associations a mis la main à la pâte, les mains dans la terre étant plus approprié, pour animer des rendez-vous : La Ligue de l’Enseignement, Welcome Refugees, La Dynamo, La ferme pédagogique Valdegour, Mercure Rétrograde, Boc’Arles, Les Soulèvements de la Terre, Après M… Les actrices et acteurs ne manquent pas dans la région la plus chaude de la France métropolitaine. Les idées, l’envie et la détermination non plus.
Les moments pour le prouver ont abondé durant la semaine passée. Rires, colère, frissons ont ponctué chacune des animations. Remettre l’humain et ses émotions au centre de la discussion, le rendre acteur au sein d’un sujet complexifié par le discours médiatique. Le «Café des luttes », qui a eu lieu dans la Salle du Tsoin-Tsoin le mercredi 05 juin en a été l’illustration parfaite. Les associations présentes, malgré des objectifs différents, ont parlé d’un même terrain : la rue. Une convergence des luttes, félicitée par toutes et tous, qui redonne de l’espoir dans cette ville où « les énergies sont aussi grandes que les déceptions », dans laquelle, face au risque d’épuisement de la lutte, la joie militante stimulée par le groupe est considérée comme solution. Quand Madani, de l’association Droit Au Logement, lance la phrase (réplique ayant toute sa place dans les anthologies nîmoises de 2024) « Sous le béton, il y a la terre. Et, dans les quartiers, il y a beaucoup de béton », une membre du Comité de quartier Gambetta-Révolution rebondit : « C’est pas facile, mais on est ensemble » !
Le festival s’est termine sur un week-end riche en rencontres : table ronde, conférences sur les initiatives locales, dédicaces, banquet, world café, projection de film … Jusqu’à ce que le groupe « Steel Alive » clôture la programmation de la semaine avec un concert au Spot. Une semaine qui aura montré que les nîmoises et les nîmois se savent concerné.e.s par l’écologie, surtout lorsqu’on les prend en compte. Une semaine qui laisse penser que cette première édition du festival d’écologie populaire nîmois ne sera pas la dernière !
Texte et photos de Channel Roig
L’Association nîmoise « L’Arène des Fiertés » revendique les droits LGBTQI+ avec son Festival des Fiertés du 26 au 30 juin !
Mercredi 5 juin, 10h, difficile pour les touristes se prenant en photo à côté de la statue de Nimeno de passer à côté des membres du CA de l’association l’Arène des fiertés, tous habillés aux couleurs du drapeau arc-en-ciel, symbole du mouvement LGBT. En pleine organisation de la Marche des Fiertés, prévue le 29 juin dès 16h, l’association est en effervescence. Forte de son succès grandissant, l’Arène des Fiertés, qui existe depuis trois ans, s’apprête à offrir une célébration flamboyante et IN.DIGNE.ES avec un mot d’ordre « Pas de retour en arrière pour nos droits ».
La Marche des Fiertés de cette année sera marquée par la présence d’au moins quatre chars. Le char de l’association accueillera deux drag queens élues par le public lors de la finale du concours de drag au Spot : Lady Biscotte et Ornella Cruzzzz. Les autres chars seront tenus par Le Pride, Le Dancin’, l’association Intersections Queer et il se pourrait même que l’Aréna Bar se joigne à la fête !
Si la Marche des Fiertés représente l’événement principal, ayant regroupé environ 2 500 personnes les années précédentes, le reste du festival fera la part belle au droit d’être qui l’on est ! Dès le mercredi 26, soirée poésie au Bar du Midi (51, boulevard Gambetta) et soirée guinguette au Prolé (20, rue Jean Reboul), suivies d’un concert au Pride (1, rue de Bernis) à 22h. Le jeudi 27, c’est au bar Gard ô Vin (3, pl du Marché) que se déroulera une soirée LGBT. Puis, tous les bars et restaurants partenaires accueilleront le barathon du vendredi. Des partenaires dont le nombre grandit d’année en année, actuellement l’association compte une vingtaine de commerces adhérents.
Pour le grand jour, le village associatif sera toujours présent sur l’esplanade Charles de Gaulle, de 14h à 19h, où plus d’une dizaine de stands aborderont les questions de santé et offriront une multitude d’informations. Vous pourrez également trouver des goodies de l’Arène des Fiertés afin d’aider financièrement cette association qui fonctionne sans subvention. Top départ de la marche à 16h avec, pour cette troisième édition, un nouveau parcours ! Effectivement, les chars suivront le chemin effectué lors de la pégoulade, c’est-à-dire en passant par le boulevard Gambetta. Cet itinéraire est une victoire pour les organisatrices et organisateurs qui voient en ce nouveau circuit l’opportunité d’une visibilité accrue dans un quartier prioritaire de la ville (et la possibilité de marcher à l’ombre, fait non négligeable en juin nîmois). La soirée sera festive et fière dans tous les bars partenaires. Pour clôturer le festival, rendez-vous le dimanche soir avec un loto à l’Instant T (2, rue Racine).
Vous pourrez retrouver très bientôt tout le programme du festival dans les commerces adhérents et à l’Office du Tourisme. Si vous souhaitez soutenir l’Arène des fiertés, notamment en devenant bénévole lors du festival, n’hésitez pas à contacter via les réseaux sociaux l’association ! Association qui conclut sa conférence de presse en rappelant les émeutes de Stonewall de 1969, à l’origine des marches des fiertés, où des clients gays et travestis du bar « Stonewall Inn » ont refusé l’oppression policière. L’occasion pour les 6 membres présents d’évoquer leur volonté de défendre les droits des personnes LGBTQIA+ sans jamais fléchir, leur dignité dans la colère aussi. Car colère il y a, insécurité il y a, fierté il y a. À Nîmes et dans le monde.
Découvrez la page Facebook de l’Arène des Fiertés
Pour adhérer ou faire un don à l’association : la page HelloAsso
Texte de Maxence Bauquier et Channel Roig
Photos de Dorian Meyrueix
Ambiance jeux olympiques et paralympiques dans la Mairie de Nîmes, le vendredi 31 mai, à l’occasion de la conférence de presse des Jeux des Antonin !
Moins de deux mois avant le lancement des J.O. de Paris, la Ville de Nîmes propose d’enfiler ses baskets du 10 au 15 juin. En effet, une série d’animations ludiques et, surtout, sportives pour petits et grands prendra place au stade Marcel Rouvière et aux Jardins de la Fontaine.
Après la Flamme des Aglaé, qui s’était déroulée dans les écoles au mois de mars, c’est au tour des Jeux des Antonin d’amener un climat olympique dans la ville. Les écoles seront à nouveau ciblées avec un challenge interclasses, regroupant 1 200 élèves sur 3 jours, lors duquel des CE2-CM1 auront la chance de découvrir une multitude d’activités sportives.
Les adultes ne seront pas oubliés, notamment avec un « Temps des seniors » qui prendra place dans les Jardins de la Fontaine le vendredi 14 juin au matin, pensé par le centre communal d’action sociale. Au programme : handball, basketball, tir à l’arc ou encore boxe. L’après-midi, le para-sport sera mis à l’honneur avec la présence de plusieurs athlètes en situation de handicap.
Le samedi 15 juin, le Village des Jeux sera ouvert à tous. Chacun pourra participer aux animations sportives et rencontrer des actrices et acteurs du tissu associatif de la région. De nombreuses animations axées sur la santé, l’inclusion, la citoyenneté et l’éducation animeront les Jardins de la Fontaine.
Une idée de sortie pour toute la famille afin de faire connaissance avec les sports dans lesquels se dépasseront les athlètes entre le 26 juillet et le 11 août pour les Jeux Olympiques, puis du 28 août au 08 septembre pour les Jeux Paralympiques.
Texte de Dorian Meyrueix et Channel Roig
Photos de Dorian Meyrueix
Nous étions plus d’une vingtaine à l’assemblée générale de la radio au Mas des Abeilles, le lundi 3 juin, afin d’aborder de nombreux sujets : en premier quelques corrections aux statuts, puis l’AG dont le déroulé est toujours le même ; rapport moral, rapport d’activités, rapport financier puis les élections au Conseil d’administration.
Merci à Christian Delord, Redouane Es-banti et Sylvie Valette pour avoir mené les débats et à Christiane pour avoir listé les présents dont plusieurs nouveaux qui ont réglé leur adhésion 2024 : et oui, l’argent est le nerf de la radio et, si les sujets d’inquiétude sont réels, Radio Alliance Plus continue avec vaillance son chemin.
Il serait monotone d’énumérer toutes nos actions mais il est important de remercier tous ceux qui les rendent possibles. D’abord les salariés, puis tous les bénévoles et, bien sûr, les auditeurs et, je cite la jolie phrase de Redouane, « Sans vous, la radio serait sans voix ».
La radio est vivante, accueille des services civiques et des stagiaires qui bénéficient d’outils de formation, qui abordent la complexité de la vie d’une radio : la diffusion des émissions est la partie visible de l’iceberg avec toute sa complexité administrative, financière, technique… Malgré tout, l’humain reste au centre de tout, les relations entre ses membres, les fonds de soutien, les instances locales, régionales, nationales…
Et bien voilà une courte synthèse que l’on peut conclure par ces mots : pluralité, diversité et solidarité .
Texte et photos de Sylviane Wichegrod-Maniette