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Les années 2000 sonnent le glas de la décennie Gibson et le public ne luit plus et l’acteur de ne plus trouver de films à la hauteur de ses exigences.
Les personnages incarnés par Gibson ont tous un point commun : la perte .
Que ce soit celle de sa femme (« MAD MAX », « L’ARME FATALE », « BRAVEHEART », « APOCALYPTO »), de son fils/sa fille (« RANSOM », « THE PATRIOT », « EDGE OF DARKNESSS », « SIGNS ») et surtout celle des repères (« COMPLOTS », « PAYPACK », « LE COMPLEXE DU CASTOR »).
Sous des apparences trompeuses de personnages sûrs d’eux et combattifs , la carrière de Gibson est ainsi jalonnée d’hommes & de femmes en détresse & en souffrance .
La musique dans ses films reflète assez bien cet état d’esprit , tantôt par les plages envoûtantes de James Horner (« BRAVEHEART » , « L’HOMME SANS VISAGE » , « RANSOM » , « APOCALYPTO »), les riffs de guitare de Clapton dans la série des « ARME FATALE » , la moiteur des notes de Vangelis (« THE BOUNTY »), la discorde des effets de Brian May pour « MAD MAX » …
Voyager au cœur des bandes originales des films de Mel Gibson, c’est côtoyer des notes qui résonnent aussi bien dans nos têtes que dans celles des personnages que Gibson aura su rendre simplement humains …