par Jean-Christophe Fossard
136 écoutes
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L’ouragan dégarnit les bois.
J’endors, moi, la foudre aux yeux tendres.
Laissez le grand vent où je tremble
S’unir à la terre où je crois.
Son souffle affile ma vigie.
Qu’il est trouble le creux du leurre
De la source aux couches salies !
Une clé sera ma demeure,
Feinte d’un feu que le cœur certifie;
Et l’air qui la tint dans ses serres.
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Jean-Christophe Fossard
Le Temps d’une petite prose
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