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Épisode 5 Josefa, la nuit je danse pour penser demain et panser les blessures du jour d’avant.
La nuit, c’est cette parenthèse espace -temps où le pas de danse l’accompagne sur le chemin de la rencontre.
Se rencontrer, se trouver d’abord soi, cheminer en se contorsionnant sur un dancefloor où le rythme saccadé lui permet d’ancrer ses pieds quand choisir lui fout le vertige.
Choisir c’est ce que découvre Josefa pour s’éviter de subir à la fin de sa licence de psycho.
Subitement comme une évidence, se déhancher c’est décrocher un diplôme tout en refusant de se soumettre à une carrière conditionnée par les attendus d’une société encore bien étrange à décrypter.
Josefa tente son geste dans sa ville de naissance Nîmes.
Changer les codes in concreto dans ce collège où elle exerce, elle y confronte son sentiment d’illégitimité, elle qui a vécu dans le chill, avec la volonté de faire d’une jeune fille » pas à plaindre ».
Josefa transforme sa difficulté à dire en expérimentant le faire.
Elle s’interroge et nous interroge sur la manière de militer aujourd’hui quand on a la vingtaine.
Elle dit la désillusion d’une génération de diplômés sous COVID qui se sent en permanence devoir justifier sa place dans un monde qui dysfonctionne à l’évaluation incessante, s’excusant presque juste d’être.
Résolument tournée vers l’impact que son existence aura sur son monde , sa ville, elle parfume cette salle de bar du bout du Gambetta d’une douce occupation du ici et maintenant et de l’espoir que faire, c’est dire autrement.
Pour en savoir plus sur :
Kad B.
L’Instant Accidenté
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