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Il y a quelques jours, la feria de Pentecôte animait la ville. Fanfares, bodegas, rires et nuits courtes. La feria, c’est aussi l’occasion de retrouver les copains, celles et ceux que l’on avait rencontrés dans la cour du lycée et que l’on recroise uniquement lors de cette liesse annuelle. On redevient alors un peu de ce que l’on était à cette époque.
Lorsque je suis arrivée à Nîmes, certains (que je pensais qualifiables de « sages » aux vues des tempes grisonnantes et des ridules au coin des yeux) m’avaient annoncé : « Les couples se font et se défont à la feria ». Les années ayant passé, je peux confirmer au moins la première moitié du dicton. La seconde infirmant sûrement la sagesse présumée.
Les ferias permettent des rencontres oui, mais pas uniquement amoureuses. Preuve en est, il y a une quinzaine d’années, j’ai rencontré celui que l’on pourrait surnommer le « Pépé de tous les nîmois ». J’ai nommé : Pepe Linares ! Entre temps, il m’a enseigné l’art de danser avec un verre sur la tête, j’ai appris à déchiffrer son nimeñol, langage personnel et festif. On est aussi parti jusqu’à Linares, ensemble, pour écrire son histoire sur les kilomètres de son enfance.
Plusieurs personnes m’ont évoqué une nostalgie de fin de feria, alors pour faire durer un peu la fête, je vous propose d’embarquer 10 minutes avec Pepe Linares, le plus nîmois des andalous (ou l’inverse !).
Bon voyage !
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10 min avec
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